Jean Bruschini

Pompéi: un voyage dans le temps

Pompéi: un voyage dans le temps – de Jean Bruschini

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C’est indéniable: le voyage dans le temps n’a jamais autant passionné tout le monde.
« Imaginez de pouvoir retourner en arrière dans le temps : dans quelle période de l’Histoire voudrez-vous vous rendre pour un séjour? »

Quand j’ai posé cette question à mes deux fils, Jonathan et Denis, les deux m’ont rependu : « Pompéi, au temps des Romains ». A 5 ans, mes deux garçons avaient déjà visité avec moi plusieurs musées et sites archéologiques en France et en Italie et maintenant, presque adultes, ils aiment encore plus l’Histoire.
« Le week end prochain je vous y emmènerai, c’est promis, mais ce jour-là pas de téléphones portables ni autres engins électroniques : ça sera vraiment un voyage dans le temps. »

Si vous souhaités vous rendre à Pompéi, je vous conseille d’y aller au printemps, encore mieux le mois de mai, car c’est une ville quand même assez vaste et il faut la parcourir à pieds et en plein jour. L’été ici il fait vraiment très chaud et en hiver ça caille et ça glisse.
Ses vestiges uniques en leur genre sont dues à l’éruption dévastatrice du Mont Vésuve en 79 avant Jésus-Christ. Ensevelie par des couches de cendres jusqu’au 1748, il est possible aux visiteurs d’explorer ses demeures comme si elles avaient été quittées une heure avant.

Arrêtez-vous à la Villa des Mystères et tentez de résoudre ses énigmatiques et étonnantes fresques qui rendent les historiens perplexes depuis des années. Venir ici, pour moi ça veut dire plonger dans un autre monde, inconnu et bizarre,  où je deviens une sorte de «Doctor Who» transporté dans le pays de «Lost».

Dès le premier pas dans l’ancienne ville, je commence à imaginer la vie quotidienne, il me semble même d’entendre les bruits des roues des chars qui ont parcouru bien longtemps avant moi ce chemin immortel; je vois les marchands d’esclaves et j’entends les cris étouffés provenant de l’Arène.

Je vous laisse maintenant aux photos, car je désire partager avec vous ce voyage dans le temps.

Jean
 


Union européenne : tant qu’elle existe seulement sur Google Maps…

l’euro nous a t-il  appauvris ?  

Messieurs les Européens, notre monnaie unique manque de vertus. Elle n’a toujours pas réussi à faire converger les économies des Etats qui l’ont adoptée : c’est grave, messieurs, et sortir de la zone euro c’est désormais trop tard, même après les épisodes grecs et irlandais. Selon certains, la sortie de l’euro pourrait restituer la souveraineté monétaire et celle politique à chaque pays, pourtant cela ne correspond pas à la vérité. Pour la plupart des pays, la souveraineté monétaire était en fait inexistante même avant l’euro, puisqu’ils maintenaient une relation de change très étroite. La vérité, c’est qu’avec l’adoption de l’euro ces pays y ont effectivement gagné, car ils ont acquis le pouvoir de nommer un membre du Comité directeur de la BCE (Banque centrale européenne). Sortir de l’euro provoquerait une dévaluation immédiate de la devise (lire, franc, etc.), ce qui renchérirait le prix de tous les biens importés, ces biens qui représentent aujourd’hui plus du tiers du produit intérieur brut (PIB). Nous oublions souvent qu’avant l’euro le mark allemand était la monnaie de référence, même pour les investisseurs internationaux.
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Il nous arrive souvent de comparer les prix actuels avec ceux de 2001, lorsque l’euro n’était qu’une hypothèse, et nous avions encore la lire dans le portefeuille. Du jour au lendemain, presque tous les prix des produits doublèrent : les pâtes (+ 42  %), le café (+ 83 %), les transports publics (+ 53 %), la pizza (+ 99 %). Prenons un des symboles de l’Italie, les spaghettis: un kilo de pâtes coûtait en 2001 la somme de 1 680 lires, ce qui équivaut à 0, 86 euro. Calculant l’augmentation due à l’inflation, maintenant pour un kilo de spaghettis nous devrions payer 1 euro et 9 cents; hélas, le prix réel que nous sommes obligés de débourser est de 1 euro et 55 cents, une augmentation de la période 2001/2013 de 42 %. Idem pour la viande bovine, qui marque une augmentation du 69 % par rapport au 2001. Il faut remarquer également l’augmentation du coût des loyers et des prix des immeubles, des services postaux (+ 33 %), des retraits d’espèces (+ 53 %) et du coût du billet de bus (+ 53 %). L’Italie est aussi le pays de la bonne glace, devenue maintenant trop chère : le prix est passé de 1 500 lires en 2001 (0,77 euro) à 3 euros actuels, avec une hausse totale de 206 %. Je suis né ici (à Rome) et j’aime ce pays et son histoire. Je songe aussi la vie dans une société européenne vraiment multiethnique, car je pense que les échanges de culture peuvent nous aider tous à nous connaître, apprécier et aimer nos différences à travers la langue et le voyage.

 

Pourquoi donc la hausse des prix ? Lire_1000-Giuseppe_Verdi Les prix ont doublé, Il est donc clair que les institutions politiques n’ont pas visé à  contrôler et à arrêter cet enrichissement arbitraire au détriment des citoyens qui ont perdu leur pouvoir d’achat. Le gouvernement italien avait prévu à l’époque un organisme de contrôle qui aurait dû vérifier les hausses des prix pendant six mois, mais cet organisme n’a jamais travaillé. Pendant le passage d’une monnaie à l’autre, le premier signal déformé sur le taux de change a été transmis par le ministère de l’Economie lui-même, avec une nouvelle loi bien visée : le 28 décembre 2001, en effet, le prix  des jeux et loteries a doublé, en passant de 1000 lires à 1 euro (1=1936,27 lires),  le double. Le site scenarieconomici.it a publié récemment une enquête faite le 14 et le 18 décembre de  l’année dernière sur un échantillon de 2 400 personnes : 49 % des personnes interrogées seraient favorables à la sortie de l’Italie de l’euro et au rétablissement de la monnaie nationale, 24 % disent qu’ils voteraient pour un parti anti-euro. En fait, les Italiens en général voient l’Europe seulement comme un organisme monétaire.

Pour vous c’est pareil ?

L’Europe ne sera jamais une possibilité, tant qu’elle existe seulement sur Google Maps.


Bonjour tout le monde !

Bienvenue dans mon blog « Estroverso », 

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L’extraversion c’est l’aptitude à satisfaire des interactions sociales, à se tourner vers l’extérieur  pour partager des idées. Or, puisque les individus de ce genre sont bavards et enthousiastes, voici un nom approprié pour le blog d’un écrivain.

Estoverso (en italien), pays où je vis et je travail, c’est aussi le nom de mon association culturelle pour la promotion de l’art et de la culture, que vous trouverez à l’adresse. www.estro-verso.net , site traduit en 72 langues.

Revenons à moi et à l’esprit de ce blog…

Je suis né à Rome, mais j’ai vécu dans des endroits et pays différents, France comprise, apprenant la diversité linguistique et la « diversité culturelle », qu’elle englobe.

A l’âge de 6 ans j’ai reçu en cadeau ma première machine à écrire et je n’ai plus arrêté de taper, même si maintenant cela se fait à l’ordinateur.

Auteur de douze livres, éditeur et organisateur d’événements culturels, actuellement je vis près de Rome, dans la campagne, lieu isolé qui me fournit les conditions requises pour atteindre les pistes de l’inspiration.

Me déshabillant en partie de mon identité nationaliste, en voyageant j’ai changé peu à peu, sans même m’en rendre compte, sinon à mon retour ici.  Mes séjours à l’étranger m’ont appris le respect de la diversité des cultures ainsi que celui pour la liberté d’expression et de communication, moyens par excellence de réaliser l’unité dans la diversité.

Dans ces pages, je posterai  des articles, photos et poèmes et j’essayerai de vous transmettre mes émotions. N’hésitez pas à m’écrire, car je suis ouvert à toute sorte de critique pour continuer mon évolution.

Vivez vos rêves et ne rêvez pas votre vie!

Jean Bruschini